Comment
apprivoiser votre 1er Paphio sans vous faire mordre ?
ou
petit guide de cohabitation avec un Paphiopedilum
Ils
seraient les enfants terribles de l'orchidée, ceux qui déclenchent
les pires convoitises parmi les passionnés, les pires responsables
de "l'orchidelirium" comme disent nos amis anglophones.
Tout ceci a contribué à leur fabriquer une réputation sulfureuse : difficiles à cultiver, sujets aux attaques
bactériennes, aux pourritures diverses et variées, perdant leurs
racines pour un oui ou un non et refusant ensuite d'en refaire
(certains prétendent même qu'ils n'auraient pas besoin de racines
pour vivre !), impossibles à faire refleurir, etc. Leur mauvaise
réputation n'est plus à faire chez certains orchidophiles...
Devant
tant d'éléments négatifs, celui qui aborde la culture des
Paphiopedilum est souvent désemparé. Mai s'il est vrai que
certains représentants du genre sont difficile à cultiver si on ne
respecte pas des conditions de culture bien précises, il en est
aussi tout un tas d'autres qui ne posent pas de difficulté
particulière et peuvent très bien se satisfaire d'un petit rebord de
fenêtre chez vous. Souvent de petite taille, relativement peu gourmands en lumière
et fidèles au niveau des floraisons, ils peuvent même devenir de
très bonnes plantes d'intérieur pour peu qu'on respecte quelques règles
de culture simples.
Le but
de ces quelques lignes est donc de donner quelques conseils de base
pour ceux qui souhaitent s'essayer à la culture de ces plantes
mystérieuses et souvent magnifiques. |

Paphiopedilum
fairlerieanum et sa perruque poudrée
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Conseil
1 : oubliez tout ce que vous savez de la culture des autres orchidées...
 
En effet, rien de ce qui est
valable pour les autres Orchidées ne s'applique aux Paphiopedilums...
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Tout d'abord, impossible de
généraliser les conditions de culture : on ne cultive pas
"les" Paphiopedilum, on cultive tel ou tel paphio bien
précis. De l'un à l'autre les besoins sont souvent très variables
et il est donc impossible de dire : lumière faible et températures
intermédiaires pour tous.
Ceci vient du fait que les
Paphiopedilum botaniques viennent de zones géographiques bien précises
et se sont spécifiquement adaptés aux conditions de culture très
locales qui y règnent. Entre un Paphio armeniacum qui dans son
milieu d'origine peut être soumis à des températures frôlant le
gel et un paphio lowii qui aime uniquement le chaud, pas grand-chose
de commun.
Lorsque l'on s'apprête à
acquérir un Paphiopedilum botanique (ou même un hybride primaire,
c'est à dire le croisement de 2 botaniques), il est donc très
important de s'informer à l'avance sur ses besoins spécifiques et
de savoir renoncer à son achat si on ne peut lui fournir les
conditions nécessaires à son épanouissement : Encore plus que
pour les autres orchidées, 80% de la réussite consiste à savoir
choisir un Paphiopedilum qui se plaira naturellement chez
soi...
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Conseil
2 : Faites
vous d'abord la main sur quelques hybrides " classiques "
 
Quelle que puisse être votre envie
d'acheter certaines espèces botaniques, faites vous d'abord la main sur
quelques hybrides "classiques" pour apprendre à gérer ces
plantes bien particulières : Plus robustes, ils pardonneront plus facilement les erreurs de
culture que tout débutant ne manque pas de faire.
Parmi les grands classiques très
faciles de culture, on retrouve tous les hybrides uniflores à feuillage
tesselé disponibles en jardinerie. Ces hybrides de type maudiae ont
souvent Paph. lawrenceanum ou callosum dans leur parenté.
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Paphiopedilum
callosum est à l'origine de tous les hybrides de type maudiae...
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Un
hybride de type Pinnocchio
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Egalement au palmarès des
hybrides très souvent proposés à la vente et faciles de culture,
le fameux Paphio Pinnocchio au feuillage vert uni. C'est un hybride
de glaucophyllum et primulinum dont la floraison séquentielle (une
fleur s'ouvrant après l'autre sur une hampe qui s'allonge toujours
plus) peut durer plus d'un an.
N'hésitez pas à craquer pour
Paph Delophylum ou Deperle qui sont de très bonne composition et
peuvent également fleurir séquentiellement quasiment toute
l'année.
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Conseil
3 : Commencer avec une plante en bonne santé, parfaitement racinée et de
préférence multi-pousse
 
Plus encore que pour d'autres
orchidées, commencer avec une plante forte et saine est un facteur clé
de succès dans la culture des Paphiopedilum. Résistez donc aux promos
sur des plantes en piteux état ayant séjourné trop longtemps dans le
rayon de votre jardinerie.
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Paphiopedilum
Delophylum
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Lors de l'achat de votre
paphio n'hésitez pas à vérifier son bon enracinement en saisissant
délicatement la plante par le feuillage à quelques centimètres du
collet (l'endroit ou les racines partent) et en tirant dessus tout
doucement. Un paphio bien enraciné soumis à ce "test" ne
doit pas bouger dans son pot. Gratouillez un peu le substrat avec le
doigt si possible jusqu'à voir les départs de racines et vous
assurez qu'elles sont charnues, poilues et pas molles ou
creuses.
Pourquoi prendre une plante
multipousse? Même si les plantes proposées à la vente ont souvent
une seule pousse (notamment pour les botaniques), une plante forte et
bien établie, non soumise à des divisions excessives poussera bien
mieux et fleurira beaucoup plus abondamment. En bref elle sera
bien plus facile à cultiver et supportera mieux vos erreurs de
culture qu'un jeune plant à une seule pousse...
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Conseil
4 : Quelques points basiques de culture :  
Pour
avoir un beau paphio, de belles racines tu auras !
Pour les paphiopedilum
ce point est encore plus crucial que pour les autres
orchidées. Etonnamment, un paphio est capable de survivre
plusieurs années après avoir perdu ses racines et il est
même possible que l'amateur ne s'aperçoive pas avant un bon
moment que quelque chose cloche avec sa plante alors qu'elle
n'a en fait plus de racines depuis des lustres.
Si les feuilles de
votre Paphiopedilum commencent à jaunir il faut en premier
lieu suspecter un problème racinaire et votre premier réflexe
doit être dépoter la plante pour voir ce qu'il en est.
Lorsque le déclin de la plante est enclenché, il est très
difficile de l'enrayer et faire faire de nouvelles racines à
un paphio peut se révéler une véritable gageure. Il vaut
donc mieux prévenir que guérir et nous vous conseillons de
lire attentivement les chapitres suivants pour maintenir les
racines de votre plante en vie ce qui vous évitera bien des
déboires. |
Ici
les racines bien saines et velue d'un Paphiopedilum en pleine
forme |
Le
substrat toujours légèrement humide tu maintiendras |

Ici
(en bas et en haut) une racine en croissance active avec son extrémité
plus claire. A coté des racines saines mais qui ont terminé
leur croissance. |
A
quelques exceptions près, les Paphiopedilums sont des
orchidées terrestres, ce qui les différentie déjà
fondamentalement d'un grand nombre d'autres genres tels que
les Phalaenopsis, Cattleyas, etc.
Dans
la nature les racines des paphios ne sont pas exposées à
l'air comme peuvent l'être celles des orchidées épiphytes.
Elles sont au contraire enfouies sous une couche d'humus ou de
mousse plus
ou moins importante, ou courent sur la roche dans des
crevasses remplies d'humus. Les racines brunes et velues des
paphios sont donc en permanence légèrement humides (bien que
jamais détrempées) et ne connaissent pas de véritable
période de sécheresse.
Ce
point crucial explique que des racines de paphios soumises à
une période de sécheresse finissent par se fissurer et
mourir. Une fois mortes elles pourrissent dans le substrat
bien que la plante soit en fait sous arrosée. C'est la tout
le drame de l'amateur habitué à bien laisser sécher le
substrat de ses épiphytes entre 2 arrosages : soumettant ses
Paphiopedilum au même régime il provoque le pourrissement
des racines et n'y comprend plus rien ! |
Pour
les Paphiopedilum le substrat de culture devra donc rester en
permanence légèrement humide sans être détrempé (ce qui
provoquerait la pourriture des racines) et c'est la toute la
difficulté.
Une racine de paphio en
bon état doit être charnue et ferme au toucher, velue, de
couleur brune, avec éventuellement (mais ce n'est pas
obligatoire) une pointe jaune
pâle/blanc si elle est en pousse active. Une racine creuse ,
molle, ou dégageant un liquide lorsque l'on appuie dessus est
une racine morte, probablement de soif ou asphyxiée par un
substrat mal adapté. |
Le
collet au contact du substrat tu maintiendras |
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Pour
stimuler la pousse d'une nouvelle couronne de racines, il faut
que le collet (c'est-à-dire l'endroit d'ou vont pointer les
racines à la base des feuilles) de la plante soit
légèrement enfoncé dans le substrat. Les points de départ
des nouvelles racines seront alors en contact avec le substrat
humide. Sans cela, les nouvelles racines qui pointent vont
très rapidement virer au noir et se dessécher.
Si aucune racine
nouvelle ne pointe, il faut procéder très délicatement à
l'ablation de la feuille la plus basse pour faire apparaître
les points de départ de racines et les mettre au contact du
substrat. Pour se faire, couper la feuille en en laissant que
le ¼ inférieur avec les doigts ou un instrument tranchant
désinfecté. Fendre ensuite ce qui reste de la feuille
longitudinalement en suivant la nervure centrale sur quelques mm. Avec
vos doigts, saisissez ensuite les 2 moitiés de feuille et
écartez les délicatement de chaque coté jusqu'à ce
qu'elles se
décollent du collet (en prenant garde à ne pas endommager les
autres racines plus bas). Il faut réussir à retirer
l'intégralité de la feuille, y compris la partie faisant le
tour du collet à la base. |
Le
substrat avec amour tu prépareras |
Le
substrat des Paphiopedilum doit pouvoir maintenir les racines légèrement
moites en permanence et bien aérées. La majorité des
paphios se satisfont d'un substrat à base d'écorces de pin
de petite ou moyenne granulométrie auquel on peut adjoindre
un ou plusieurs des éléments suivants.
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Elément
drainant : petite billes d'argile, pouzzolane, billes
de polystyrène, ou encore gravier ou perlite, qui aère
le mélange tout en conservant une bonne humidité. On
trouve aux US ou encore en Angleterre de la diatomite,
roche poreuse qui a l'avantage de permettre une bonne
aération du substrat tout en lui conférant un pouvoir de
rétention d'humidité importante.
-
Elément
rétenteur = qui retient l'eau entre les arrosages :
fibre de coco, sphaigne hachée, vermiculite, cubes de
laine de roche. La tourbe blonde fibreuse de qualité est également
un excellent constituant rétenteur mais nécessite une bonne
maîtrise de l'arrosage et de la gestion du pH, elle est
donc déconseillée pour les personnes qui débutent avec
ce genre à moins que quelqu'un ne leur explique la
procédure.
-
Régulateur
de pH : Si le paphio cultivé est calcicole (= pousse
dans un environnement calcaire, voir une liste ici), un apport de calcaire
sous forme de dolomie ou coquilles d'œufs ou huîtres
finement concassées sera nécessaire, à raison d'environ
1 cuillère à café par pot (ou 5 g par litre de
substrat). Cet apport est à renouveler régulièrement
entre les rempotages surtout si vous arrosez à l'eau de
pluie.
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Si l'on a l'occasion de
se procurer de la diatomite1, malheureusement encore très
peu disponible en France, son utilisation en mélange dans
le substrat est très intéressante car c'est à la fois
un élément drainant, rétenteur et régulateur du pH. La zéolithe
est également a ce titre très intéressante et est elle
disponible dans certaines jardineries au rayon bassin.
Attention cependant : la Zéolithe a tendance à accumuler les
sels a la longue donc ne pas en abuser dans le mélange,
utiliser une eau peu chargée en sels, ne pas forcer sur
l'engrais et rincer les substrats régulièrement à l'eau
pure pour éviter tout problème. |
Tous ces éléments
devront être tamisés séparément pour obtenir une
granulométrie uniforme (généralement 5-8 mm). La proportion
de ces différents éléments pourra varier selon le
Paphiopedilum, les conditions de culture, le rythme possible
des arrosages, etc. Par exemple les brachypetalums tolèrent un
peu plus de sécheresse donc on mettra plus d'élément
drainant, Paph. vietnamense par contre demande plus
d'humidité et on forcera alors sur les éléments
rétenteurs.
Si
tout cela vous semble compliqué n'hésitez pas à acheter du
substrat tout prêt spécial paphio chez votre orchidéiste préféré,
qui l'aura préparé avec patience et amour pour votre plus
grand plaisir ;-) |
Ton
paphio au Nord point tu ne mettras |

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On
retrouve souvent cette idée reçue que les paphios ont de
faible besoin en lumière et qu'ils peuvent très bien
prospérer en situation très ombrée. Cette idée vient du
fait que ces plantes vivent souvent dans l'ombre des arbres
dans leur milieu d'origine. Simplement l'ombre du Laos ou du
Sud de l'inde n'a rien à voir avec une exposition Nord en intérieur
sous nos latitudes.
De façon générale la
plupart des paphios ont besoin d'une exposition lumineuse
égale à celle des phalaenopsis hybrides au minimum, et de
nombreuses espèces ou leurs hybrides réclament une
luminosité plus importante, parfois du niveau d'un
Cattleya.
Personnellement, je
cultive mes paphios en leur donnant quelques heures de soleil
direct chaque jour en hiver et une exposition sud ombragée en
été. En intérieur ces plantes doivent toujours être
placées à moins de 50 cm d'une fenêtre bien exposée. A
long terme l'exposition au Nord est complètement
déconseillée. |
Point
trop d'engrais tu ne donneras et la qualité de l'eau tu
surveilleras |
Comme
on l'a vu plus haut, il est très difficile de faire raciner
à nouveau un paphio qui a perdu ses racines. Dans ces
conditions, mieux vaut prévenir que guérir: autant prendre
toutes les précautions pour ne pas perdre les racines
existantes. En plus de garder le substrat toujours
légèrement moite (jamais sec ni détrempé) vous veillerez
donc à ce qu'aucun sel ne s'accumulent dans le
substrat.
En effet une
accumulation de sel dans le substrat peut tuer les racines rapidement. Pour
arroser vos paphios il faudra donc utiliser une eau pas trop
saline (si possible moins de 200 mg/l de résidu à sec) et surtout bien
diluer l'engrais. L'eau du robinet moyennement calcaire
convient parfaitement pour les paphio courants à condition
qu'elle ne soit pas trop chargée en sels (voir l'analyse de
votre eau de conduite à la mairie). Par contre si votre eau
est très calcaire il faudra la diluer avec de
l'eau de pluie ou osmosée (la proportion variant de 1/4 à la
moitié d'eau du robinet selon sa composition). Evitez également l'eau de pluie pure
si vous n'utilisez pas d'amendement calcaire dans vos
substrats:
rajoutez plutôt un peu d'eau du robinet calcaire
dedans.
Il est conseillé de
fertiliser à chaque arrosage lorsque la plante pousse.
Utilisez le même engrais que pour vos autres plantes mais
diluez le fortement (environ 4 fois de ce qui est indiqué sur
l'emballage). Lors des arrosages versez la solution d'engrais
par le haut du pot en pluie fine et insistez jusqu'à ce qu'au
moins 1/3 du volume du pot ruisselle par les trous de
drainage. Faites un arrosage sur 4 à l'eau pure, sans aucun
engrais, afin de rincer le substrat et d'éliminer tout sel
résiduel.
Bien sur ces conseils
sont des généralisations, certaines espèce de Paphiopedilum
ont des besoins propres en matière d'eau et de dosage
d'engrais donc renseignez vous ;-) |
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Le
tatouillo-test
Lorsque
votre paphio a enfin finit de maturer sa ou ses pousses
de l'année, tout est permis pour espérer une floraison
prochaine. Pour les impatients voila une méthode de
divination qui vous permettra de prévoir à l'avance
l'arrivée imminente du bouton au coeur de la rosette de
feuilles : presser délicatement la nouvelle pousse
entre le pouce et l'index juste 1 a 2 cm en dessous du
coeur de la plante. Sur les paphios unifloraux (qui
n'ont qu'une fleur par hampe) ont peut alors parfois
sentir une protubérance annonciatrice: c'est le bouton qui pointe et
vous pouvez donc sortir le champagne !
Par
contre le tatouillo-test ne marche pas chez les
Paphiopedilum multifloraux : pour ceux la la patience
est donc votre seule amie ! |
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En
fleur tu le choisiras
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Paphiopedilum
lowii, un magnifique paphio multifloral
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Contrairement
aux autres orchidées, les Paphiopedilum disponibles dans le
commerce sont essentiellement issus de semis. En effet la
multiplication de masse par clonage in vitro n'est pas encore
au point pour ce genre. En conséquence, il existe une grande
variabilité de forme, coloration et taille de la fleur pour
des paphios ayant pourtant la même dénomination.
Ces différences
existent même au sein de semis issus des mêmes parents :
Tout comme les frères et les sœurs d'une même famille,
chaque plante fille est différente. Pour cette raison ne vous
laissez pas appâter par la photo à la fleur parfaite que
vous propose le vendeur : elle ne représente absolument pas
la fleur que vous obtiendrez sur votre plante, et c'est une
source de bien grande déception que de se retrouver face à
une fleur médiocre après parfois plusieurs années
d'attente. La seule façon de ne pas être déçu est donc
d'acheter un plante déjà en fleur, même si elle est parfois
un peu plus chère… |
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Quelques
espèces botaniques accessibles aux débutants  
Pour
ceux qui, ayant cultivé avec succès quelques hybrides souhaitent franchir
le pas des espèces botaniques, voici quelques paphios de culture
particulièrement facile, qui se satisferont des conditions de culture d'un
paph hybride, c'est a dire : tempéré (20-27 nuit/jour en été, 15/20+ en
hiver), avec une hygrométrie ambiante moyenne (50%), exposition lumineuse
équivalente a celle d'un Phalaenopsis hybride (voir plus haut).

Paphiopedilum sukhakulii :
espèce au très joli feuillage tesselé, restant compacte et
fleurissant régulièrement sans difficulté particulière sur les
nouvelles pousses matures.. de croissance rapide par rapport à de
nombreux paphios botas |
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Paphiopedilum wardii
: parfois confondu avec le précédent , il présente le même type de
feuillage tesselé , une inflorescence généralement plus haute et
pour certains clones une coloration plus soutenue que sukhakulii -
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Paphiopedilum henryanum : il
appréciera quelques degrés de plus que les 2 précédents, notamment
en été et un peu plus de lumière. Ses fleurs aux coloris soutenus
et au joli dorsal moucheté de bordeaux foncé sont très attractives
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Paphiopedilum
callosum : à l'origine de très nombreux hybrides actuels c'est un
paphio qui se cultive sans souci et possède un joli feuillage
tesselé très contrasté…
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Paphiopedilum purpuratum :
un joli feuillage
tesselé et une croissance vigoureuse... |
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Voila
en espérant que ces quelques lignes auront réussit à vous faire aimer un
peu plus ces
orchidées au charme subtil.
Mais attention une fois qu'on est tombé dedans
(et même si on est pas petit) on ne peut plus en sortir !
Il
faut dire que quant ils s'y mettent ils sont si beaux !!

Paphiopedilum
Norito Hasegawa, hybride primaire de malipoense et armeniacum
Pour
en savoir plus voir aussi la fiche
de culture du site...
Mykerina
et Laurence,
le 28 Mai 2007
 
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